gouttes et pétales
mercredi 6 avril 2016, par
les gouttes qui tombent sur le papier, la main, la rambarde, la surface de l’Ill, la ville et jusqu’à la frontière
le ciel entre les bâtiments, barres d’immeubles, université, l’anticapitalisme en marche, s’abrite ou non, scande et fume : promenade et manif, leur point de jonction
l’observatoire inobservable, aux grilles ouvertes pourtant
les pétales coquilles des magnolias roses entre deux averses, sur branches, à terre, semis d’avant le tamaris dont il faut retrouver le nom
la serre à degrés variables, sans crocodiles qui s’y glissent
une rue à se croire à Londres
lire tous et trempés, mal abrités par la statue de Goethe
changer de péniche, le bruit monte, la ville mène la barque à nouveau