Un nouveau départ
mercredi 6 avril 2016, par
L’endroit était sombre, humide, limite spongieux.
Le lieu de ma tranquille captivité, me donnais parfois l’impression d’être transporté par des sortes de petites secousses et d’autres fois me baignais dans un calme d’une paisible douceurs.
Je me mis au bout d’un temps à entendre ce bruit sourd et répétitif aux allures de basse relativement constantes, qui m’indiquaient une présence voisine, bienveillante à mon cœur, non loin de la tanière où j’étais recroquevillé.
Cette endroit qui m’était pourtant si accueillant, familier et nourrissant au départ, devint petit à petit confiné et étouffant. Les bass s’accélérèrent au rythme d’une "rave party" et le peu de place que j’avais encore se mis alors à se contracter et m’oppressais de plus en plus.
Ce tumulte grandissant et écrasant laissa enfin place à une vive et aveuglante lumière, accompagnée d’un léger souffle de liberté.
A mesure que l’air envahit mes poumons, j’entendis ce bruit strident et indescriptible :
"C’est un garçon."