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Le pas est décisif

vendredi 19 octobre 2018, par Alexandre Neujean

Le pas est décisif.

Un homme se permet de marcher seul dans cette rue qui semble avoir connu de jours meilleurs, et où les oiseaux semblent avoir le monopole sur la vie.

Nous sommes sans aucun doute devant un chevalier des temps modernes, ayant affrontés milles supplices, dans cette ère de terreur, représentant sans aucun doute possible, le dernier espoir des innocents.

La scène est idéale pour un combat qui, espérons-le, sera mémorable et comparable à une œuvre épique où les larmes et le sang couleront dans cette tempête.

Mais ce n’est pas la première fois qu’un héros se lève pour affronter les forces du mal, menaçant la petite citée paisible qu’est notre chère Châtenay-Malabry, mère suprême et protectrice de la population, ayant survécu à un choc des Titans ne laissant comme seule trace un canapé qui aurait besoin d’être retaper.

Le crime semble s’imposer dans nos cœurs comme nous le montre une de ces carcasses de voiture, symbole de la déchéance de l’homme, ravagé par l’ennemi caché au sein de la cité.

L’attaque remonte à encore plus loin dans le flot imperturbable du temps, où la rébellion a commencé au 4 rue Paul Cézanne, rue qui ne le sait pas encore sera perturbé à tout jamais et ne retrouvera sans doute jamais sa splendeur.

Le monstre se cache en costume rose, prêt à s’en prendre à un groupe de jeune : deux enfants innocents et un adolescent, certainement moins innocent.

La créature est petite mais redoutable et est probablement immunisé aux flèches et aux lames.

Le premier des héros a disparu il y a bien longtemps, armé de son fouet bleu et son casque de protection.

Tel le gardien de la porte sacrée, il veillait à la sécurité de ceux qu’il aimait, confinés dans les immeubles.

Mais ne perdons pas espoir car un nouveau jour se lève et un nouveau héros jaillit des ténèbres pour y apporter la lumière.

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