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Les Vallonnais

lundi 18 novembre 2019, par Anaïs Abrantes

Malgré ce que l’on peut penser, les Vallonnais vivent en collectivité mais voient d’un très mauvais œil le fait de fonder une famille, car d’un point de vue écologique, il n’est pas raisonnable de faire des enfants et d’ajouter une charge supplémentaire à la Terre et/ou à la collectivité.
Les Vallonnais vivent dans des bâtiments et non pas en maison, parce qu’ils privilégient le collectif et se partagent les ressources telles que l’eau ou l’électricité afin de limiter les dépenses financières et écologiques.

Mais il faut bien payer les charges puisqu’ils n’ont malheureusement pas pu devenir indépendants en ce qui concerne les ressources énergétiques suite à de nombreux désaccords avec le reste de la ville de Châtenay-Malabry. Ainsi, pour financer le quartier et maintenir son fonctionnement, les habitants de l’écoquartier doivent travailler. Or, le commerce dans le quartier est interdit et les Vallonnais ne se fournissent à l’extérieur seulement en cas de grande nécessité. Cette manière de vivre s’est imposée naturellement, car les boutiques prévues lors du projet n’ont jamais ouvert. Il n’y a donc jamais eu de travail chez eux et il ne s’est pas développé par la suite car leur environnement ne devait être synonyme que de bien-être. La majorité des habitants ont donc décidé de séparer leur vie professionnelle et personnelle en travaillant à l’extérieur de la ville.

Concernant les ressources alimentaires, la ferme les aide à produire collectivement seulement les produits nécessaires à une vie saine et équilibrée, tenue par bénévolat grâce à la participation des habitants en quête de réhabilitation et de stabilité émotionnelle après avoir souffert de dépression liée au travail dans les zones extérieures à l’éco quartier.

Il n’y a qu’un seul moyen d’entrer dans la ville de manière officielle, que quelqu’un soit décédé forcément de manière naturelle, ou que qu’une personne soit bannie de la ville et que l’on cherche à les remplacer pour former à nouveau l’unité au sein du quartier. La sélection afin de faire entrer une nouvelle personne dans l’écoquartier est très difficile, nécessite de grandes recherches et d’heures d’observation. Puis un vote à l’unanimité doit être obtenu, tout comme pour bannir quelqu’un du quartier ; mais cela s’est rarement produit.
Le seul événement de ce type, connu du public, s’est déroulé lorsque les habitants se sont révoltés au tout début de l’existence du quartier, afin d’empêcher le siège du groupe Lidl d’ouvrir, en bannissant les travailleurs déjà installés. Leur notion de capitalisme produisait des flux de travailleurs constants ce qui mettait en péril plusieurs projets du quartier, notamment le fait de ne pas circuler en voiture.

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