Le peuple et ses moeurs

La nouvelle communauté

2026, ils sont là face à nous. Ces êtres dont nous ignorons tout. Je ne me suis jamais posé la question de leur existence. Aujourd’hui, j’ai une réponse. Ils sont bien présents, et nous incitent à leur manière de nous aider. Pourquoi faire ceci ? La vérité est que ça n’a aucune importance. C’est le « comment » qui compte en cette année. Le projet n’avance pas aussi vite que prévu, toute aide est la bienvenue.
La communication est difficile, mais pas impossible grâce à des signes. Les meilleurs experts sont déjà sur le coup. Ces êtres venant d’ailleurs sont arrivés dans leur énorme vaisseau. Une structure inhumaine, qui possède tout de même une forme de beauté. Ses courbes et sa couleur unique peuvent êtres les sujets d’inspirations pour notre quartier. Mes yeux ne peuvent pas quitter cette nouvelle forme de vie. Plus grand, plus fort, muni de quatre bras. Ils possèdent ce que je n’ai pas.
Grâce à eux, le temps est arrivé de dessiner une identité à ces lieux. Main dans la main avec ces étrangers, un nouveau départ se voit envisageable pour ce rêve étrange. Nous formons une nouvelle communauté prête à tout révolutionner. Nous sommes les écoterrestres.
Le quartier possède les bases que nous humains avions créées ces dernières années. Par exemple, des bâtiments qui sont construits avec leur isolation à partir de bétons recyclables. Une idée que nous avons mis un temps fou à mettre en place. Nous nous basons sur la réutilisation, la conservation d’éléments. Ce projet permet ainsi de protéger notre environnement tout en vivant dans un environnement saint. Mais est-ce là la meilleure façon de faire ? Ces nouveaux arrivants nous apportaient de nouvelles solutions dont une bien plus importante à l’échelle mondiale : L’amélioration.
Par exemple : Pourquoi devoir recycler des matériaux pour construire des bâtiments, pour finalement devoir les remplacer un jour ?
Le plus simple est de rechercher ou inventer une matière qui ne s’abîmerait pas avec le temps ou les intempéries. Avec notre niveau technologique, ceci est très utopique. Mais grâce à ces partenaires, l’impossible devient réalisable. Notre imagination jusque-là bridée par des limites matérielles deviennent franchissables. Ce projet est utopique depuis le départ, c’est ça qui rend notre aventure attrayante. Alors rêvons jusqu’au bout et évoluons.

Les premiers pas de l’homme

Au bout de quelques temps, nos équipes se formaient et devenaient efficaces. Nos relations avec les aliens évoluaient, nous avions appris qu’ils se nommaient les Stary, ils venaient d’un monde lointain et cherchaient à développer des relations amicales avec d’autres humains. Ils ont choisi de soutenir notre projet parmi tant d’autres, car nous avions une vision très grande de l’avenir.
Les premiers bâtiments prenaient forme, allant de la petite boulangerie, aux centres commerciaux. Nous vivions en harmonie, s’entraidant et partageant nos savoirs. Nous avions pour habitude de nous retrouver tous réunis le mercredi, que nous prenions en jour de pause tout comme les week-ends. Mais à la différence, le mercredi était un instant de partage. Nous explorions la ville ensemble chaque semaine afin de voir nos progrès et de trouver de nouvelles idées. Je trouvais cette routine très inspirante et reposante. Nous passions le long de la rue de l’Oiseau Bleu, puis sur la rue d’Hanovre qui pénétrait le vert chemin des Jardins de LaVallée. La rue Manon était ensuite celle que nous prenions avec le plus grand sourire, car nous entendions l’éclat de rire des enfants jouant dans les édifices scolaires entourant notre parcours.
Même aujourd’hui, alors que le projet arrive à son terme, nous continuons à nous balader en discutant dans ces rues vivantes et d’une grande beauté. Nous avions planté la graine qui allait devenir un arbre. Châtenay-Malabry fleurit dans nos cœurs comme le fait ce terrain dans lequel nous mettons tous nos efforts.