Le quartier de Campésie

Les voyageurs reviennent de la ville de Campésie avec des souvenirs bien nets :

De ces routes désertiques qui pourtant ronronnent de voitures invisibles que nous pouvons apercevoir parfois au coin des rues. Si vous lisez bien le PLU il est mentionné que le sport traditionnel local de Campésie est le cache cache au volant, les voitures disparaissent avec la vitesse et réapparaissent à l’arrêt.

Ils ne peuvent pas non plus oublier ces bacs à fleurs dans lesquels poussent paisiblement des canettes de sodas et des bouteilles d’eau qui se remplissent toutes seules durant la nuit, permettant ainsi aux écoliers de se désaltérer sur le chemin de l’école, le lendemain matin.

Ils se souviennent aussi de ces immeubles des années 70, emprisonnés par des grillages. On apprendra plus tard que ces immeubles ont été mis en cage car ils avaient tendance à s’enfuir et à se réunir de manière trop dense dans le quartier des pyramides, créant un décalage spatio-temporel déconcertant pour les touristes venus se dépayser sur ce morceau circulaire d’Egypte situé entre une réserve de pétrole et un grand marché.