Outils et dépendances, par Piero
vendredi 15 janvier 2021
Le problème c’est cette saloperie de pandémie – qui a surmultiplié les recours à l’internet et au virtuel (comme aiment à le penser ces pourvoyeurs de pourritures commerciales ou de séries etc. ce genre de commerce) – comme j’ai quelques amis libraires et que j’aime assez les livres j’en ai commandé quelques uns à Chartres et au niveau zéro (derrière la gare de Lyon) – ce que je ne fais jamais d’habitude – il y a beaucoup d’avantages, notamment musicaux (paroles, partitions, informations sur les auteurs) à l’information mais elle est sujette, comme toutes, aux faits dits alternatifs, aux erreurs omissions mensonges approximations, des détails manquent ou sont falsifiés – il faut faire attention et croiser les sources comme on dit – il faut s’astreindre à lire aussi (la mode plus ou moins actuelle des tutoriels et autres youtubeurs fadaises égocentriques etc.) - par exemple encore le disque dur qui lâche (les diverses exploitations possibles « prends ton ordinateur soulève-le de 20 centimètres au dessus de ta table et lâche-le » ça m’a plu ; quand le disque dur est changé « pose-le dans le congélo ....oh 24 heures et après on verra » ça m’a plu aussi) la machine qui ne veut plus démarrer exactement comme la caisse dans le garage début novembre deuxième réclusion – il n’y a guère de dépendance (vivre avec son temps disait ma grand-mère) ni d’ailleurs d’indépendance
comme il n’y a pas d’objectivité ni de subjectivité non plus que de rapport sexuel (ah mon jacquot) ce qui fait qu’on possède (c’est le cas de le dire) des outils qui nous possèdent tout autant, on les choie, on les répare on les nettoie – un seul rézosossio rien à foutre (RAF), du temps de mélico parce que on avait décidé qu’il fallait y être
(plutôt HC – j’ai toujours agoni ce genre de fausse connivence complicité amitié que ces rezos exploitent – mais peu importait, on allait comme on voulait) – on continue – il y a des posts commentaires ici (ici même) ou là (à l’ancienne ou à la nouvelle) (à la page) (in) (fuck) – des ateliers (celui de la rue de Lancry DL2V) (dans la vraie vie) – irl c’est un peu comme fuck, ça ne sert à rien (quelque chose contre la novlangue peut-être bien, c’est pourquoi l’argot) – (noter que pour les démarches administratives de merdalakon genre impôts paiement des « charges » ou des amendes et autres joyeusetés de chiottes, l’État ne s’embarrasse de rien (on y est obligés, point barre) (comme on dit : ./) (mais d’où vient-ce ? langage informatique ?) - du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai eu du mal à dormir sauf sinon – en réalité (DLdeuxV) je m’endors facilement me réveille itou (une heure et demie après, ou six ou huit parfois si la nuit a été courte) c’est égal, je peux faire une petite sieste (deux minutes garé dans la rue en attendant que le médecin ou le vendeur en ait fini avec la personne que j’accompagne) une plus longue (dans le canapé, ou sur le lit ou assis devant le bureau bras croisés tête dessus) (pendant le travail, à la pause) peu importe je ne manque jamais de sommeil (ni de
veille d’ailleurs) (c’est que j’aime bien vivre rêver dormir et manger des frites)
Piero de Belleville