Les objets d’aujourd’hui
mardi 1er décembre 2020
Je me sers uniquement de PC Windows portable ou non. Tant au travail qu’à la maison. Tous les autres terminaux, smartphones, tablettes, montres connectées me paraissent être le comble du grotesque. Actuellement je tape sur un PC de gamer, qu’on m’a donné pour service rendu. Je l’ai depuis 4 ou 5 ans, et c’est formidable, car même maintenant après tout ce temps il démarre au quart de tour (carte MSI oblige qui représente à elle toute seule la vraie révolution technologique informatique valable de ces 20 dernières années). Pour les applications j’utilise essentiellement un browser (soit IE, soit Firefox, soit Chrome qui s’ouvrent et s’invitent suivant le contexte que je me suis résigné à ne pas maitriser). Thunderbird pour les mails. Libre office pour écrire.
J’ai longtemps joué à WOW sur mon PC de gamer, mais j’ai arrêté depuis qu’ils ont osé retirer les armes à distance aux chasseurs survie. Pour les réseaux sociaux, c’est surtout FB, qui est la plus
grosse blague de supercherie qui existe depuis l’avènement de l’air Internet, mais il se trouve que je suis toujours fourré dessus, ce machin c’est un peu comme l’odeur d’écurie, au début ça pue et après on s’habitue et on se rend plus compte. Je passe pas mal de temps sur Youtube, qui doit son unique réputation à ceux qui le gave de contenu, sans vrai contrepartie et qui me saoule à me proposer toute la collection de vidéo qui correspond au dernier mot clé tapé de la dernière recherche. C’est bien là l’algorithme de suggestion le plus crétin de la planète. Pour le reste quand je me promène et je pars en voyage j’ai 0 objet connecté en ma possession, même pas de GPS. On me regarde de plus en plus comme un homme des cavernes, et ça commence sérieusement à me crisper. Je refuse cette intrusion bêtement technologique dans un tout quotidien et je suis en train de développer une sorte de mépris assez violent vis à vis de tous ceux qui ont la tête penchée vers un smartphone. Je sais que c’est là du ressentiment peu constructif, mais nul n’est parfait.
Julien Sallé