quatre-vingt-quatre
vendredi 6 novembre 2020 - D’une autre façon
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qu’est-ce qui t’appelle ?
il serait temps de s’y mettre - quinze heures treize - ça frétille du côté d’internet "vous voyez bien que le virtuel a quelque chose que vous ne pressentiez pas" - nous avions raison et nous avons eu raison de nous accrocher - quelque chose d’exacerbé (pendant ce temps-là on compte les bulletins) - demander aux télétravailleurs leurs sentiments quand on se sert de leur abonnement (qu’ils payent) de leur électricité (qu’ils payent) - il y avait quelque chose de ce genre dans Germinal où les mineurs étaient obligés de se fournir (les femmes de mineurs surtout sans doute) chez l’épicier de l’usine - il y avait cette même façon de faire dans le "À la ligne" de Joseph Ponthus quand le prolo va à la cantine manger une entrecôte avec des pommes sarladaises et qu’il paye le repas quelque quatre euros quarante cinq (c’est un faux-filet frites sauce béarnaise, le prix c’est 4.85 euros soyons exacts - comme dirait Erri de Lucca "c’est quand même le moins quand on écrit") - qui se paye sur la bête ? qui, toujours, se paye sur la bête ? - ça s’appelait le cnpf tu te souviens, c’est devenu le medef (le f à la fin c’est pour France) - je me souviens quand on embauchait à sept heures et quart "embauche débauche inlassablement" disait Bashung, qui gagne dans ces temps magiques de pandémie mondiale ? qui ne fait rien, cette incurie de l’éduc nat, cette immonde prise en charge de l’hôpital - qui gagne ? il fait beau, c’est vrai, tout à l’heure on s’est promené, il y avait une réu en zoum tout à l’heure - le travail ? mais quel travail dis moi quel travail ? - cependant malgré l’importance prise par cette affaire comme par l’autre qui fait les choux gras de quelques uns , il y a des choses plus précieuses : par exemple
Vincenzo Vecchi qui ne sera pas extradé (on se souvient un peu de la fuite de Cesare Battisti, on se souvient de Mitterand et de sa doctrine et on se souviendra de Bolsonaro en se souvenant de l’ordure nano 1) - il y a le travail, c’est vrai, il y a les nouvelles, il y a aussi qu’on se bat