de quelques lieux de paris et d’ailleurs
samedi 26 décembre 2020 - D’une autre façon
non rien
(les roses sont celles qu’on offrît à cette libraire (madame Desmars, cette adorable femme qui serrait le livre qu’elle lisait dans ses bras comme un enfant qu’on aime) (aux yeux ses presque larmes) pour la remercier de l’entretien accordé, c’était pour mélico et c’est l’occasion, puisque c’est Noël, de maudire à nouveau le prince et son abject fait) - rien
si tu veux voir, rien en réalité - des errements certainement, les gens (carte postale, commentaires, participations, articles billets posts ce genre de choses) inconséquents - ça ne fait rien, j’oublie je change de place je regarde ailleurs que la turpitude - repartir de Venise ; remplir les pages des adresses de Sao Paulo ; lister les films chez BO ; ne rien attendre du futur ni du présent ni du passé - ne rien attendre (je me souviens, attendre, attendre les patiences sur le bord du trottoir ici
)
il vaut mieux parler par énigmes, il se peut que ça cloue le bec des importuns - il n’en est pourtant que peu - non c’est égal mais c’est blessant, ce "rien en réalité"
je lis borges damasio guez et d’autres encore (BO qui a pris une espèce de place inutilement vide ?) ce sont les années soixante dix - souvent ici
répondre, écrire lire - laisser passer - (couvre feu églises sémantique du séparatisme tombereau d’immondices) - tenir en pensant à ici aussi parfois
tu te souviens en ce temps-là l’ami public numéro un c’était henri salvador (il vivait au dessus de chez mon oncle - si ça se trouve ils y ont posé une plaque) qui émargeait chez disney (la vie c’est dur parfois) (nous n’avions pas alors ces frayeurs capitalistes l’oncle sam ou walt n’avait pas encore son air vicieux d’aujourd’hui (bien qu’il y ait eu Hiroshima, qu’il y ait eu de plus (ça ne servait à rien sinon à montrer qu’on en avait - le même parti que celui de cette saloperie de peroxydé) trois jours plus tard Nagasaki (saint Amour) attends je vais voir - on dirait bien
non rien