cent un
jeudi 10 décembre 2020 - D’une autre façon
(101) dix décembre
la scène dans la forêt du « Conformiste » (Bernardo Bertolucci, 1970) l’assassinat du professeur et de sa femme – cette cruauté-là – mettant en scène les fascistes et leurs raisons de se trouver dans cet état – on l’a vu au Brady – un livre sur la salle comme sur celle d’Uzès – la volonté d’écrire : quelque chose contre Alberto Moravia, probablement son goût pour frayer avec ces milieux-là – le cinéma comme une écriture partielle : illustrer les mots ou les propos – « Le bois de bouleaux » la forêt la fin de la vie (Andrzej Wajda, 1970) – la Pologne cette terre souillée et maudite : mais comment faire alors, sinon subir et cependant continuer ? c’est le monde, c’est de ce monde là dont il s’agit, petit pierre – et donc trois portraits pour l’atelier (le troisième n’est pas terminé – je ne parviens plus trop à lire les textes des participant.es – ça ne fait rien c’est un moment) – et le travail qui devrait reprendre et qui ne reprendra peut-être pas – hier anniversaire – je voudrais prendre des photos – je voudrais que les choses s’arrangent (elles n’en prennent pas le chemin) – dix douze vingt – la musique de Georges Delerue (certains des films de Aki Kaurismäki passent à la télé) (hier Ariel (1988)) – le cinéma manque cruellement ainsi que le travail – du temps de l’assistanat la première promotion de la Femis au palais de Tokyo – les étudiant.es aussi du Fresnoy – le montage du court-métrage - « Sauve qui peut (la vie) » en commentaire chez Lucien – un billet en maison[s]témoin – et continuer quand même, les rues un peu vides, le coin Pyrénées Bolivar englué dans les travaux du métro prolongement après la mairie des Lilas (circulation alternée) – les sorties de Belleville sur la rue du Faubourg sans escalier mécanique cinquante cinq marches : verrait-on ce genre de travaux effectué rue de la Pompe sans y mettre un escalator ? c’est juste une honte (on sortira par l’avant voilà tout ) (je ne sais plus sans doute dans le désordre y avait-il une rubrique intitulée « à quoi tu penses » qui pourrait faire titre avec ces mots d’ici cent fois remis sur le métier) – est-ce que cet empêchement décrit a lieu aussi à Paris ? - à propos du projet DF, acheté en ligne le « oncle dan » du fils (quatre vingt piges) à Salvador recueilli par Périer (cette mise en scène de soi de notre monde) – une image pour rire
on manifestera pourtant ce jour (citation :
Ce jeudi 10 décembre sera une grande date de mobilisation des facs et des labos contre la LPR et la précarité, contre la loi dite "sécurité globale", pour rouvrir les universités dans de bonnes conditions. A Paris, nous nous rassemblerons à 14h à Jussieu. En effet, le défilé initialement prévu n’a pas été autorisé par la Préfecture, sur des critères spécieux qui révèlent une volonté d’interdiction générale de tout cortège ou défilé en Île-de-France. Nous dénonçons cette grave atteinte à nos libertés démocratiques et nous appelons l’ensemble des membres de l’université et de la recherche à dénoncer les pratiques liberticides de la Préfecture de Paris.
Ce jeudi 10 décembre, soyons nombreux·ses aux rendez-vous donnés partout en France, pour défendre la recherche et l’université publiques, pour défendre nos libertés ! Attestation 👉 https://t.co/Zdz0Tk1o3i
– la civilisation dans les images de Sibérie trouvées à la suite d’Olivier Hodasava en commentaire rézosocio
(illustration libidinale probablement induite par certains billets précédents, respectueuses sur la rue, du côté de Rome je suppose) – et puis on continuera sans doute jusqu’à la fin de cette réclusion (les a2d non)