Les villes passagères

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Saint-Germain-en-Laye dans les Villes passagères

mercredi 29 janvier 2020

Le samedi matin, la place du Marché-Neuf à imaginer à distance. Ouvrir la fenêtre de la chambre et rester au lit. Suivre les pigeons de l’école jusqu’au bâtiment de la poste. Glisser rue de la Procession, traverser la rue de Poissy, devenir une ombre, un fantôme, le fil à la patte du pigeon qui vole, domine la place. Entre les rayons, fruits, légumes, boucherie, nuancier des olives dans leurs poches de plastique, dérouler la bobine du fil jusqu’à couvrir d’une toile l’ensemble du marché, va-et-vient de l’œil qui regarde, observe une femme avec panier, jeune, belle, brune, après sa semaine de travail.

Saint-Germain-en-Laye, commune des Yvelines située à une quinzaine de kilomètres de Paris, est au départ tout le contraire d’une ville passagère : c’est un des lieux dans lesquels Anne Savelli a passé huit ans de son enfance, puis de son adolescence. Une ville relativement close sur elle-même, ainsi qu’elle le raconte dans son livre éponyme paru en septembre 2019 aux éditions de l’Attente.

Si Saint-Germain fait partie des Villes passagères, c’est parce que la publication de ce livre a conduit à des retrouvailles. Anne anime en effet depuis ce même mois de septembre des ateliers d’écriture au lycée international, où elle rencontre des élèves du CM2 à la seconde. Avec eux, elle tente de souhaiter la bienvenue à ceux qui arrivent, de leur expliquer le trajet, et même, soyons fous, de réinventer cette ville si ancienne.

Durant l’année, dans le cadre de cette résidence, Mathilde Roux et Joachim Séné viendront eux aussi à Saint-Germain, que ce soit au lycée ou à l’association culturelle La Clef, partenaire du projet.

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