Les villes passagères

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Les anciens habitants

lundi 18 novembre 2019, par Anaïs Montanes

L’éco-quartier de Chatenay-Malabry qui se voulait collectif, n’était en réalité qu’un tas de bâtiments qui se voisinait. Les personnes qui y habitaient ne se regardaient pas entre elles, et ne connaissaient pas la valeur des mots « voisins » ou « aide ». Les Malitaires vivaient entourés de murs, au sens propre comme au figuré. Chaque personne avait la même routine : on se lève, on travaille, on dort. Métro, boulot, dodo. Une personne extérieure au quartier aurait pu penser que c’était une ville de robots, étant donnée le manque de vie. Mais justement, c’est ça le hic. Les malitaires ne laissaient entrer aucune personne inconnue dans leur ville. L’éco-quartier était entouré d’une forteresse de 10 mètres de haut, surveillée par des gardes 24 heures sur 24. Si un étranger s’approchait un peu trop près, il était abattu, puis jeté à l’abattoir pour être recyclé. Plus les années passèrent, et moins il y eut de tentative. Les Malitaires pensaient qu’ils avaient réussi à décourager les imprudents. En réalité, ils construisaient un réseau souterrain afin d’entrer dans la ville. Ceux qui essayaient d’entrer –qu’on appellera les ambitieux - avaient commencé à creuser un tunnel 8 km avant la frontière du quartier. En 2058, après des années de dur labeur, ils atterrirent dans la ville, armés de lycanthropes afin de détruire la ville et sa forteresse. La révolte commença. Les gros chiens se mirent à attaquer les habitants, et les imprudents prirent d’assaut la ville.

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