Sur Ivan Oroc : chapitre 44
jeudi 30 avril 2020 - Ce qui nous empêche
Ivan Oroc imagine ainsi des univers : « L’espace est bousculé. L’alignement des tables est troué par le vide des deux manquantes que la directrice a fait emporter quelques minutes auparavant. Les chaises gardent le désordre de la précipitation, l’odeur des corps remués stagne sous la rangée de néons qui forment l’éclairage. Sur le tableau, son écriture — « bonjour », « au-revoir », « merci » — que personne ou presque n’a remarqué. »*
* Il se pourrait qu’un jour je disparaisse sans trace, Fayard, 2019, p. 59.
Bruitage : horloge René Herment, XIXème siècle, époque rimbaldienne. A 37s, elle sonne 15h, ce jeudi 30/04/2020.
Voir en ligne : Feuilles de route