Sur Ivan Oroc : chapitre 30
jeudi 16 avril 2020 - Ce qui nous empêche
« C’est un beau jour, il est tôt. J’ai embrassé l’aube d’été. Rien ne bougeait encore au front des palais »* La phrase du poète est revenue en mémoire d’Ivan Oroc. Au rythme des premiers virages, le soleil dansait sur les vitres du bus. Au-delà, la ville était déserte et les trottoirs vides.
* Vie prolongée d’Arthur Rimbaud, Fayard, 2016, p. 238.
Bruitage : horloge René Herment, XIXème siècle, époque rimbaldienne. A 2mn, elle sonne 14h, ce jeudi 16/04/2020.
Voir en ligne : Feuilles de route