Les villes passagères

Articles les plus récents

• Béton

  18 novembre 2019, par Maeva Ruault

  Le gris du béton grisaille mon humeur, serait-ce trop demander d’ajouter un peu de couleur ?

• On a faim ! On a faim !

  18 novembre 2019, par Mary Gorron

  « On a faim ! » « On a faim ! »
  Elle en a marre de la soupe aux cailloux, elle n’en peut plus de la soupe aux choux. Soupe, souper, soupasse, soupir, soupesée et le sous-entendu : on n’en veut plus. C’est ainsi qu’elle nous en parle, elle, la faim qui grommelle dans nos ventres. La Ventrique nous avait averti, bruit assourdissant, tremblement d’être, maux de tête, ballonnements, crampes d’estomac : La dalle est là.
  D’autant plus qu’elle nous guette, tapie dans l’ombre abdominale, elle (…)

• Remuer

  18 novembre 2019, par Anaïs Montanes

  La terre est remuée, notre vie est remuée, et les pipistrelles en sont toutes remuées. Arrêtez donc de remuer et laisser la nature faire son propre éco-quartier.

• Débris et gravas

  18 novembre 2019, par Maeva Ruault

  Les débris et gravas empêchent mon esprit artistique de s’exprimer, merci de vous en débarrasser.

• J’accuse

  18 novembre 2019, par Gaëlle Darras

  Loin de moi l’idée, de venir dénoncer l’un de nos concitoyens bien aimés, mais depuis plusieurs jours, ma conscience se voit chatouillée d’être témoin de tant d’irrespect envers notre communauté. Entendez bien que je ne cherche pas de contrepartie, mais lundi, mardi et mercredi, j’ai vu tel que je vous le dis, l’un de mes voisins commettre un délit. Notre belle pelouse verte a connu un outrage, de ses pieds impolis, elle a été salie. Je demande donc, à ce que cet être malpoli, habitant Rue (…)

• Le peuple et ses moeurs

  18 novembre 2019, par Castanho Anthony

  La nouvelle communauté
  2026, ils sont là face à nous. Ces êtres dont nous ignorons tout. Je ne me suis jamais posé la question de leur existence. Aujourd’hui, j’ai une réponse. Ils sont bien présents, et nous incitent à leur manière de nous aider. Pourquoi faire ceci ? La vérité est que ça n’a aucune importance. C’est le « comment » qui compte en cette année. Le projet n’avance pas aussi vite que prévu, toute aide est la bienvenue. La communication est difficile, mais pas impossible (…)

• L’évidence même, poème

  18 novembre 2019, par Jean-Marie Vignot

  L’évidence même
  Vous tous, à l’atelier ! Que chacun prêt se tienne !
  Nous devons expliquer « recarbonatation ».
  Nous expliciterons sans circonlocutions,
  En des termes limpides ainsi qu’eau de fontaine.
  Voyez-là ce grand mur, comme il est vieux et laid,
  De ce terrain, du lieu, l’on souhaite faire usage ;
  Mais on voudrait aussi penser au recyclage
  Et ne pas démolir comme toujours l’on fait
  « Comment ? », me direz-vous ? Ça n’a rien de sorcier.
  Mettons que je détruise et charge en (…)

• La Coulée Verte, les Arbres des Naissances

  18 novembre 2019, par Jean-Marie Vignot

  L’élan des grandes villes les poussent en général à garder un cœur vert, paré d’arbres et de pelouses, quand les quartiers liminaires, simples réponses à la pression démographique, l’enferme de côtes d’immeubles. Châtenay-Malabry tire une grande fierté de la solution apportée au problème. Les couples souhaitant fonder une famille déposent d’abord un Projet des Naissances au poste de l’Aménagement Urbain et Durable le plus proche. Il s’agit ni plus ni moins d’un plan de procréation pour les (…)

• Pipistrellus pipistrellus.

  18 novembre 2019, par Jean-Marie Vignot

  Châtenay-Malabry est le lieu de rassemblement privilégié d’un grand nombre de ces animaux. Plus connue sous l’appellation commune de "pipistrelle", cette chauve-souris est l’une des deux espèces endémiques de l’éco-cité. Ici, pas besoin d’attendre la nuit pour assister au ballet aérien de leur chasse : les arches et piliers sont autant d’abris dissimulant des centaines de spécimens, profitant de l’ombre pour chasser les nombreux nuisibles. Quand ces insectes, corollaires directs de la vie (…)

• Acclimatation alimentaire

  18 novembre 2019, par Chloé Di Nardo

  Je déplore le manque d’intérêt que subissent mes radis et mon poulailler, les graines sont enfermées dans un cercle infini de consommation consommée.