Amman

on ne la voit pas vraiment, mais la ville est là – magnifique – capitale de la Jordanie – je la montre de loin, mais tout se passe en ville –

sauf le cours de conduite (mais je n’ai pas d’image) – en ville donc

Amman fait partie de cette histoire qui raconte une vie de femme, Nawal : au début, et dès le début, elle est veuve mais mère d’une petite fille (Nora). Ça ne compte pas (ça ne compte pas : pour l’héritage s’entend)

(elles sont debout, ils sont assis) (pas tous, mais eux sont assis) – ce n’est pas un hasard – Nawal emmène sa fille à l’école – puis elle ira soigner une vieille femme (riche) (il s’agit de son travail : le soin d’une vielle femme)

– elle hérite du pick up de son mari

c’est vrai, elle ne sait pas conduire : et après ?

elle ne veut pas s’en séparer – quelque chose l’en empêche – elle veut le garder – elle hérite de son mari, certes, mais aussi surtout de ses dettes : le frère de son mari est avide

elle ne cédera pas

Il faudra aller en justice, faire valoir ses droits – minces au début – puis

se battre – après d’autres évitements, elle continue : les hommes, eux, veulent la dissuader, elle doit de l’argent, l’appartement dont elle a hérité pour partie revient au frère et aux sœurs du défunt avant elle et sa fille – elle doit de l’argent – un ami se propose de lui en prêter (sans doute contre son amour mais enfin : comme un ami – homme certes) – elle refuse, c’est une histoire d’entraide entre femmes – c’est une histoire de terreur –

et d’amour – elle se débat, cherche des solutions – ment parfois, triche vaguement, se débat dans un monde d’hommes, où elle cache ses cheveux

sauf à la maison

(Adnan, c’est le prénom de son mari : à ce moment-là de l’histoire, au début donc, il vient de mourir…) et puis tenir bon – ne pas céder : le tout pour le tout, elle s’accroche, elle ne veut pas – les choses tournent mal – puis mimant un prochain enfant (mâle oui) elle jettera à la figure de ces hommes-là qu’elle est enceinte – on ne sait si c’est la réalité – on fera des tests – on ira voir des juges
Et comme dans un conte…

Inch Allah un fils un film réalisé par Amjad Al Rasheed, primé à Cannes (fondation Gan) l’année dernière

Mouna Hawa – Nawal
Seleena Rababah – Nora
Haitham Omari – Rifqi (le frère)
Yumna Marwan – Lauren (la fille de famille riche – et chrétienne)
Salwa Nakkara – Souad (la mère de Lauren)
Mohammad Al Jizawi – Ahmad (le frère de Nawal)
Eslam Al-Awadi – Hassan (l’amoureux éconduit)

EQUIPE TECHNIQUE

Réalisation – Amjad Al Rasheed
Scénario – Amjad Al Rasheed, Rula Nasser, Delphine Agut
Image – Kanamé Onoyama (AFC)
Montage – Ahmed Hafez
Son – Nour Halawani
Costumes – Zeina Soufan
Décors – Nasser Zoubi
Coiffure et maquillage – Farah Jadaane
Musique – Jerry Lane

Une production The Imaginarium Films, Bayt Al shawareb, Georges Films
Produit par Rula Nasser et Aseel Abu Ayyash
coproduit par Youssef Abdelnabi, Raphaël Alexandre, Nicolas Leprêtre

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