Tokyo

une affaire de couple – de mariage – dans la haute – cette jeune femme (27 ans dit-on),

Muji Kadowaki, dans le rôle d’Hanako

ce sont des choses qui s’arrangent encore – dans la haute – des tentatives infructueuses

(non, mais il y a des cinglés partout) – on se réunit, on en parle on essaye

on cherche – on se place du point de vue d’Hanako, l’héroïne adorable et charmante – spontanée, naïve – quelque chose de clair et tendre – on en parle aux amies

Hanako avec son amie Itsuko (Shizuka Ishibashi)

et on finit par trouver

Kengo Kora, dans le rôle de Koichiro

mettons que ce soit la perle rare – mais qui est-ce au vrai ? un sms

de nuit

Miki, l’amie d’une autre classe (Kiko Mizuhara)

une connaissance antérieure – Hanako cherche à la rencontrer, elle y parvient

Miki et Hanako, autour d’un thé

elles parlent – elles ne sont pas du même monde – mais elles se parlent

directement naïvement jte dis

il y a quelque chose de la tendresse, peut-être, de la loyauté sans doute aussi, et du rythme du monde car Miki bosse, Hanako non – et si elle travaille, cette jeune Miki c’est qu’elle ne peut pas faire autrement – elle se bat pour exister et survivre, en réalité – Hanako aussi, mais sur un mode mineure – alors les vues de Tokyo sont magnifiques et merveilleuses parfois (mais je n’en trouve pas dans les supports de promotion sinon celle-ci

stéréotypée peut-être)* – les vues de nuit manquent – mais Hanako se marie

grande pompe aristocratique – le temps passe, l’héritier hérite de la charge (financière certainement,mais politique aussi, apparemment) – la relation se délite – et puis l’histoire va son cours – Miki retrouve une amie avec laquelle elle va s’associer

Miki avec son associée Rie (Rio Yamashita)

Un jour

Hanako revoit Miki

l’appelle

l’arrête

et le film continuera – tendre, ironique peut-être – violent ensuite – mais Hanako existera par elle-même.

Une belle histoire, ville, cinéma – féminine et féministe.

Aristocrats, un film de Yukiko Sode

* : il faudrait évidemment s’interroger sur la possibilité de trouver, d’obtenir ou d’être invité à des explications soutenues par des illustrations – ce genre d’explicitation des conditions sociales de production des billets de blogs par exemple – ce qui rend possible cette production, par exemple – on ne dispose disons que des films annonce, et des dossiers de presse (parfois : pas ici par exemple) lesquels documents ne correspondent qu’à l’image ou la représentation que désire donner la distribution du film en question. Ici, la réflexion est particulièrement fondée parce que, bien que ce film soit une façon d’expliquer ou de montrer, d’illustrer, de représenter des rapports sociaux (entre classes sociales si tu veux), il se déroule dans un certain décor – cette ville de Tokyo magnifiquement filmée pourtant – une espèce de sensibilité – on ignore si elle née en cette ville, elle ne doit pas avoir quarante ans en tous les cas – on ne trouve rien sur cette ville : les images glanées en salle sont interdites, et ne donnent que des résultats moyens (impressionnistes disons) – je ne pousse pas non plus la recherche très loin, je ne me fais pas connaître des attaché.es de presse, je n’ai pas non plus le temps. Tout ça pour dire que la ville elle-même, celle de Tokyo ici, mais souvent toujours ou seulement parfois tient une place prépondérante, et qu’elle est , entre autres bien sûr, l’un des axes de ces chroniques.

Une réponse sur “Tokyo”

  1. et la ville est souvent un peu plus d’un cadre, disons une partie du parfum de ses habitants ou du parfum qu’ils trouvent à leur vie

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