En friche

Ce site a été réalisé à Marseille, les 1er et 2 mars 2017, par L’aiR Nu et les stagiaires de l’atelier de déambulation littéraire, à l’invitation de La Marelle.

Il existe immanquablement un moyen d’entrer facilement.

C’était là au milieu des maisons.
Un bruit d’outre-raison.

L’arbre se détache.

La maison de l’oncle René à l’arrière du garage Opel de l’autre côté du chemin goudronné

Posture sérieuse face au propriétaire

"Qu’on le démolisse ! Je veux du neuf !"

Des escaliers à vivre, à s’arrêter longuement parler entre voisins.

Et contre l’armoire rouge je suis allée m’appuyer.

Les tableaux effacent les murs. Mais les murs tuent les tableaux.

On peut laisser la moitié de la fenêtre peinte elle vient d’être peinte, on peut laisser le bord bleu du vieux plâtre

Je vis là où les trains dorment.

Lecture silencieuse du texte Martin Page, animé par Samuel Jan aux éditions La Marelle.

Et vous pouvez bien ne pas avoir mis les pieds ici depuis quinze ans.

Vroom !

Déjà hier je m’étais donné l’excuse de faire des gâteaux pour le thé.

Un escalier serpente de la cave au sommet du tronc, desservant sept niveaux ou demi-niveaux.

D’ici, du huitième étage, de plus de quarante ans de hauteur, je prends tout mon passé en enfilade.

J’aurais pu inviter les gens que j’aime.