Série d’ateliers d’écriture donnés à l’École d’Urbanisme de Paris par L’aiR Nu, dans le cadre du projet de l’Université Gustave Eiffel : "Écritures urbaines".
Le campus, est-ce une ville ? Ce qui fait ville, dans le campus, et ce qui fait non-ville. Ce qu’il manque. Ce qu’il y a en trop.
Il manque des places de parking. Il manque une fête foraine permanente. Il manque une maison de retraite. Il ne manque pas de food trucks. Il manque deux tiers de gare. Il manque une librairie. Il ne manque aucune bibliothèque, ni aucun luthier.
De quelle manière vous attendiez-vous à vous trouver ici ? Êtes-vous dans la ville quand vous êtes sur le campus ? Le trajet fait-il partie de la ville ? Pourquoi, ici, est-ce le centre du monde, et sa périphérie ? Qu’est-ce qui est peur ? Qu’est-ce qui est désir ? Que se passe-t-il quand on arrive à "mettre au jour une structure qui n’est pas visible au premier abord, mais qui semble être ce qui reste une fois que l’on a enlevé à la ville la dimension concrète (bétonnée !), parfois spectaculaire, de l’urbanisation urbaine." (Aurélie Choné, MISHA) ? Et le faire par l’écriture, la voix poétique, fictive, narrative...