Les villes passagères

Anne Demerle-Got

Evreux-Embranchement : chevauchement de deux lignées et chute dans un berceau capitonné
Station suivante après tunnel de 18 ans en cours de dépôt sur la page : Tolbiac, Sorbonne de périphérie non dite, études d’histoire de l’art
Les stations Lausanne et Clermont-Ferrand ne seront pas desservies qui ancrent encore un désir de tissage : maison, quartier, paysage, ou peau, la question n’est pas tranchée
Station Belleville : une école d’architecture ce charge d’une certitude : là n’est pas la question.
Station Bonne Nouvelle, et c’en est une : embarquement pour 25 ans de journalisme
Sortie à l’air libre, vive le train ! A la gare de Montfort-Méré, elle enlève ses bottes d’éleveuse (de chevaux, chiens, enfants, telle est la chronologie) pour aller piger quelque chose au monde auquelle elle est certaine de ne pas piger grand-chose.
Le train lasse, le corps se casse, vive le RER ! A Versailles- Château, y a tout ce qu’il lui faut : une école de paysage, une rive gauche, et de l’air en ville malgré les bocaux de conservation d’une élite. De quoi, par qui, au fait, l’élite ?
En camionnette, les ateliers de lecture de la ville, pour qui veut lire son coin et le coin des autres.
Après réduction drastique du nombre de roues : reste, la moto par immersion intégrale dans une famille intégralement casquée, et le vélo pour aller à la gare des Chantiers, enseigner ou être enseignée, accompagner dans des écrits, être accompagnée dans les miens. Quand il n’ y a plus aucune roue ; emprunter l’escalier de gauche dans la cour : au 1er étage : ateliers d’écriture, accompagnement individuel et autoentreprise pour tout ce qui ne rentre pas : paysagepaysages.

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