Les Derniers jours de la classe ouvrière, Aurélie Filippetti
lundi 16 décembre 2019
Grand choc lorsque Aurélie Filippetti a publié son premier livre Les derniers jours de la classe ouvrière, en 2003. Les romans qui traitaient du monde du travail étaient encore rares et celui-ci apportait le souffle et la distance nécessaire d’une épopée quasi antique et pas si différente des derniers jours de Pompéi. À cette époque, Aurélie Filippetti, militante chez les Verts, était encore inconnue, et nous étions loin d’imaginer qu’elle endosserait la panoplie du Ministre de la culture en 2012 sous la présidence de François Hollande. Mais la littérature possède cette chance : les parcours des écrivains, aussi variés soient-ils, laissent l’écriture dans "l’état de l’apparition", comme disait Marguerite Duras. Et il n’y a pas un mot à changer à ma note de lecture de l’époque.
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sons : Puigneró, antigua fábrica, par Pablo Sanz, Radio Aporee, domaine publique.
photos : TB.